À propos de cet événement
Comme chaque année, pour célébrer l’arrivée des beaux jours en Alsace, Colmar fête le printemps. En plus des marchés de Pâques et de printemps et de salons d’artisans créateurs, Colmar organise le Festival Musique et Culture à la programmation attrayante et très éclectique. C’est avec grand plaisir que l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie a répondu à l’invitation à sa 5e édition. Trois concerts sont programmés.
Pour cette première prestation, l’orchestre et Frank Braley, direction et piano, retrouvent de brillants solistes avec lesquels ils aiment partager la scène : l’altiste Gérard Caussé, salué dans le monde entier comme un virtuose incontournable, et le violoncelliste Victor Julien-Lafferrière, primé à diverses reprises et 1er prix du Concours Reine Elisabeth 2017, où il a impressionné le jury par sa précision, sa justesse et sa modestie.
Avec :
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Frank Braley, direction
Gérard Caussé, alto
Victor Julien-Lafferrière, violoncelle
Programme :
- Georg Philipp Telemann : Ouverture pour cordes et basse continue en sol majeur , TWV 55:G10, « Burlesque de Quichotte«
- Joseph Haydn : Concerto pour violoncelle en Ut majeur Hob. VIIb:1
- Georg Philipp Telemann : Concerto pour alto et orchestre en sol majeur, TWV 51:G9
- Edvard Grieg : Suite Holberg « dans le style ancien », op.40
Frank Braley commence l’étude du piano à l’âge de quatre ans avec sa mère. À dix ans, il donne son premier concert avec l’Orchestre philharmonique de Radio France. Il poursuit ensuite des études normales et obtient son bac à l’âge de dix-sept ans. Il entreprend alors des études scientifiques à l’université avant d’opter en faveur de la musique : à dix-huit ans, il entre au Conservatoire de Paris où il travaille avec Pascal Devoyon, Christian Ivaldi et Jacques Rouvier. Il obtient le premier prix de piano et de musique de chambre.
En 1991, il obtient le premier prix et le prix du public du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique. Dès lors sa carrière est lancée. Il voyage et joue dans le monde entier sous la baguette de chefs d’orchestres comme Charles Dutoit, Marek Janowski, Armin Jordan ou Kurt Masur. Il se produit également en chambriste ou lors de récitals avec des artistes comme Éric Le Sage, Mischa Maisky, Emmanuel Pahud ou Maria João Pires. Il est l’invité chaque année des grands festivals : La Roque-d’Anthéron, Périgord Noir, Le Violon sur le Sable, etc. Il est féru de littérature et aime énormément le jazz.
En avril 2007, il interprète le Concerto en sol de Maurice Ravel avec l’Orchestre français des jeunes, sous la direction de Jean-Claude Casadesus, à l’Auditorium de Dijon, au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, à La Rochelle (La Coursive) et à l’Opéra de Vichy.
Frank Braley joue le plus souvent en musique de chambre avec Renaud Capuçon et Gautier Capuçon. Un enregistrement des dix sonates pour violon et piano de Beethoven sort en 2010.
Depuis septembre 2011, Frank Braley est Professeur au Conservatoire de Paris.
Fin 2012, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie annonce qu’il prendra, durant la saison 2013-14, la succession d’Augustin Dumay comme directeur musical de cette formation. Il entend non seulement diriger du clavier dans des concerti pour piano dont il assumera la partie soliste, mais aussi prendre en main une bonne partie de la direction orchestrale et explorer la musique de chambre avec les solistes de chaque pupitre, durant son mandat.
En mai-juin 2013, il est membre du jury durant toute la session (des éliminatoires aux épreuves finales) du Concours musical international Reine-Élisabeth-de-Belgique à Flagey et au Palais des Beaux-Arts.
Depuis janvier 2014, Frank Braley est directeur musical de l’Orchestre royal de chambre de Wallonie.
En octobre 2015, il est membre du jury du Concours piano Long-Thibaud-Crespin.
Gérard Caussé, alto
Figure incontestée de l’alto en France et dans le monde, Gérard Caussé a développé, en parallèle d’une carrière de soliste, en récital et comme concertiste avec les plus grands chefs et les formations les plus prestigieuses, une activité de musique de chambre unanimement reconnue pour la générosité musicale de celui qui se considère, depuis Mozart, comme un « passeur » entre les voix grave et aigüe du quatuor à cordes !
Partenaire recherché des plus grands, Gidon Kremer (Les Sept Dernières Paroles du Christ, de Haydn), Dimitry Sitkovetsky (création mondiale de la transcription faite par Sitkovetksy des Variations Goldberg de Bach), Mischa Maisky, Michel Portal, Paul Meyer, François-René Duchâble, Renaud Capuçon, Franck Braley, Nicholas Angelich…, Gérard Caussé a influencé, par son jeu unique et son aura, plusieurs générations de musiciens, devenus, après lui, altistes par vocation. !
D’un instrument à la voix intime et au répertoire discret, peu prédisposé, de nature, à faire beaucoup parler de lui, il a su faire cette voix si particulière, reconnaissable entre toutes, et inspirer les plus grands compositeurs de son temps : Henri Dutilleux, Philippe Hersant, Michaël Lévinas, Pascal Dusapin, Hugues Dufour, Betsy Jolas, Wolfgang Rihm, Gérard Pesson… !
Victor Julien-Lafferrière, violoncelle
Vainqueur du 1er prix du concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 2017 lors de la première édition consacrée au violoncelle, Victor Julien-Laferrière a également remporté en 2012 le Concours International du Printemps de Prague. Né à Paris en 1990, il débute le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement avec Roland Pidoux au Conservatoire de Paris, Heinrich Schiff à l’Université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa.
En 2018/2019, Victor Julien-Laferrière est entre autres l’invité des Orchestres de Chambre de Paris et Lausanne ainsi que de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre National de Belgique, du RTÉ Orchestra Dublin, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre National de Lille. Il part en tournée au Brésil et se produit en récital et en musique de chambre au Théâtre des Champs-Elysées, à la fondation Louis Vuitton, la CelloBiennale d’Amsterdam, la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, la Philharmonie d’Essen, le Louisiana Museum de Copenhague, le Klavier Festival Ruhr, le Rheingau Musik Festival…
Victor Julien-Laferrière se produit également avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National d’Île-de-France, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le Antwerp Symphony, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, le State Hermitage Orchestra de Saint Pétersbourg, le Slovak Radio Symphony ou encore le Bogota Philharmonic. Il est par ailleurs l’invité du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la Cité de la Musique et de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, de l’Opéra de Dijon, de la Phillips Collection à Washington, des festivals du Printemps de Prague, du Mecklenburg-Vorpommern, de Kuhmo et de Gstaad, du festival Olympus à Saint Pétersbourg, des Folles Journées de Nantes et Tokyo, des festivals de Pâques de Deauville et d’Aix-en-Provence…
Vainqueur aux Victoires de la Musique classique 2018 dans la catégorie « Soliste Instrumental de l’Année », Victor Julien-Laferrière est également lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le Prix de la fondation Safran pour la Musique 2013. Il est Artiste associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.
Il a fondé en 2009 en compagnie d’Adam Laloum et Mi-Sa Yang le Trio Les Esprits et a enregistré plusieurs disques tous primés pour le label Mirare. C’est chez ce même label qu’est paru en octobre 2016 un album de sonates avec Adam Laloum qui a obtenu un Diapason d’Or de l’Année, un “ffff” de Télérama ainsi qu’un “Choc” du magazine Classica. Ce disque a été sélectionné parmi les albums de l’année par Le Monde. En janvier 2019, Victor Julien-Laferrière fera paraître un nouvel album « Schubert » avec le Trio Les Esprits chez Sony Music. Il enregistrera également un disque de sonates avec le pianiste Jonas Vitaud pour le label Alpha Classics (à paraître à l’automne 2019).