À propos de cet événement
Claire Assad, Heitor Villa-Lobos et Chiquinha Gonzaga, trois compositeurs originaires de Rio de Janeiro, ont joué un rôle fondamental dans l’évolution de la musique brésilienne. Chiquinha Gonzaga a été une pionnière, Heitor Villa-Lobos un visionnaire qui a donné une dimension universelle à la musique brésilienne, et Claire Assad continue aujourd’hui de repousser les frontières de cette tradition, explorant les liens entre le passé et l’avenir de la musique de son pays. Leurs œuvres témoignent de la richesse culturelle de Rio de Janeiro, véritable berceau de cette musique.
La guitariste française, Gaëlle Solal, va sublimer ces musiques qui feront l’objet d’un enregistrement.
Gaëlle Solal, guitare
NN, direction
Programme :
- Heitor Villa-Lobos (Rio de Janeiro, 1887 – Rio de Janeiro, 1949), Concerto pour guitare et petit orchestre
Allegro preciso
Andantino e andante
Allegretto non troppo - Chiquinha Gonzaga (Rio de Janeiro,1847 – Rio de Janeiro, 1935), Suíte « Chiquinha Gonzaga » – Arrangements Paulo Aragão
Ó abre alas (marcha carnavalesca)
Paraguassu (choro habanera)
Saudade (valsa)
Gaúcho (tango brasileiro) - Clarice Assad (Rio de Janeiro, 1978), Concerto « O Saci-Pererê » pour guitare et orchestre
The magic cap
Matita pererê
Dust devil
Fille de parents mélomanes, Gaëlle Solal découvre la guitare classique à 5 ans et, dès l’année suivante, s’inscrit au Conservatoire de Marseille. Âgée de seulement 16 ans, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y a des rêves qui vous collent à la peau et ce carnet d’enfant sur lequel est noté: « Quand je serai grande, je veux être danseuse et musicienne » peut en témoigner.
Après trois années, elle achève le CNSM avec le 1er Prix de guitare à l’unanimité, le DFS mention très bien et une volonté démultipliée. Joueuse, ambitieuse et fébrile à l’idée de passer à côté d’un nouveau défi, elle participe à des concours internationaux en parallèle de son Master à la Hochschule für Musik de Cologne. En 1998, elle devient la première Française à gagner l’un des plus grands concours de guitare classique, le concours d’Alessandria. Lauréate d’honneur de nombreuses fondations, elle remporte douze prix dans des concours nationaux et internationaux.
Au début des années 2000, Gaëlle Solal s’installe en Andalousie où elle décroche un poste de professeure agrégée aux Conservatoires supérieurs de Cordoue et de Séville. Pendant ces sept années d’enseignement, elle ne cesse jamais d’apprendre et suit des masterclasses à travers le monde. En 2006, après dix ans au sein du duo Astor, Gaëlle Solal reprend sa carrière solo, gagne dans la foulée le deuxième prix de la Guitar Foundation of America et se produit dans des salles prestigieuses dans plus de quarante pays.
En 2009, une escapade inespérée au Brésil fait prendre un nouveau tournant à sa carrière. A son retour, Gaëlle renonce à l’enseignement pour se consacrer pleinement à son amour infini pour la scène. Plus attachée à la liberté qu’au dogme, elle passe sans encombre du solo solennel en robe longue au duo clownesque Crazy Nails avec Boris Gaquere, de Bach aux Beatles, de la musique contemporaine à la musique baroque. Engagée et solidaire, elle se bat pour la présence et la visibilité des femmes dans le monde de la guitare à travers l’association Guitar’Elles dont elle est la fondatrice.
Elle réside à Bruxelles depuis 2011. Son album “Tuhu” sorti en décembre 2020 chez Eudora Records a fait l’unanimité de la presse et du public.