À propos de cet événement
Créé le 16 juillet 1782 au Burgtheater à Vienne, « Die Entführung aus dem Serail » fut un opéra absolument nouveau, plein d’idées, le plus grand succès des opéras de Mozart de son vivant. Des Européens en captivité dans le monde musulman étaient monnaie courante au 18ème siècle. Dans l’esprit des Lumières, Mozart pouvait néanmoins concevoir une fraternité entre l’Occident et l’Orient. Au fond, même dans une époque de conflits violents, l’harmonie était ce qu’il comprenait le mieux. Mais son génie transcende les conventions de la turquerie – sa musique devient drame, ses personnages deviennent êtres humains. Le vivre ensemble peut-il permettre à ces hommes et ces femmes de chair et de sang de surmonter leurs différences de culture, de religion ou de sexe ? Dans l’univers clos du sérail, dans cette tension entre crainte et fascination, vont-ils réussir à se comprendre, s’accepter ? Même si l’expérience risque cette fois de meurtrir les cœurs, la Sublime Porte pourrait rester ouverte cette fois. C’est pour cela que « L’Enlèvement » nous parle tant aujourd’hui.
Mise en scène – Eric Gobin
Direction musicale – David Miller
Avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Distribution
Konstanze – Gianna Cañete Gallo
Belmonte – Pierre Derhet
Blonde – Dorine Mortelmans
Pedrillo – William Blake
Osmin – Shadi Torbey
Bassa Selim – Parbet Chugh
L’intrigue
Au bord de la mer, dans une Turquie romanesque, le jeune seigneur espagnol Belmonte cherche à retrouver sa fiancée Konstanze, capturée par des pirates puis vendue au Pacha Selim. Ayant subi le même sort, Blonde, sa servante anglaise, et Pedrillo, le serviteur de Belmonte, sont surveillés par l’odieux Osmin, gardien du palais. Prête à mourir plutôt qu’à se donner au Pacha, la belle Konstanze repousse ses avances, malgré toute l’attirance qu’elle éprouve pour lui. Avec l’aide de Pedrillo, Belmonte parvient à s’introduire au palais, où ils montent un projet d’enlèvement pour délivrer leurs fiancées. Au moment de s’enfuir, les deux couples d’amants sont capturés et voués à une mort certaine. Dans un coup de théâtre final, le généreux Selim leur accorde clémence, liberté et sauf-conduit.
Partenariat ORCW (Orchestre Royal de Chambre de Wallonie) /Amadeus & Co
Infos : www.amadeusandco.com