À propos de cet événement
Jeu de résonances entre baroque et XXe siècle avec Gérard Caussé
L’ORCW a l’honneur d’accueillir un des plus grands maîtres de l’alto, Gérard Caussé, invité régulier des grandes salles de concert et des formations les plus prestigieuses. En plus de sa carrière de soliste, sa générosité musicale en tant que chambriste est unanimement reconnue, mais lui même se définit modestement comme un « passeur » entre les voix grave et aigüe du quatuor à cordes. De Telemann à Keith Jarrett, il nous propose un passionnant jeu de résonances entre baroque et XXe siècle. La jeune Rosalind Ventris, soliste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, dans la classe d’alto, est également conviée sur scène.
Avec
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Frank Braley, piano et clavecin
Gérard Caussé, alto
Rosalind Ventris, alto, soliste de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth
Programme :
- Jean-Sébastien Bach : Concerto Brandebourgeois n°6 en si bémol majeur BWV 1051
- Nino Rota : Intermezzo pour alto et piano
- Ottorino Respighi : Arie antiche pour orchestre à cordes
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- Georg Philipp Telemann : Concerto en sol pour alto et orchestre
- Keith Jarrett : Bridge Of Light, concerto pour alto et orchestre
Partenariat MARS (Mons Arts de la Scène) / Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Gérard Caussé, alto
Figure incontestée de l’alto en France et dans le monde, Gérard Caussé a développé, en parallèle d’une carrière de soliste, en récital et comme concertiste avec les plus grands chefs et les formations les plus prestigieuses, une activité de musique de chambre unanimement reconnue pour la générosité musicale de celui qui se considère, depuis Mozart, comme un « passeur » entre les voix grave et aigüe du quatuor à cordes.
Partenaire recherché des plus grands, Gidon Kremer (Les Sept Dernières Paroles du Christ, de Haydn), Dimitry Sitkovetsky (création mondiale de la transcription faite par Sitkovetksy des Variations Goldberg de Bach), Mischa Maisky, Michel Portal, Paul Meyer, François-René Duchâble, Renaud Capuçon, Franck Braley, Nicholas Angelich…, Gérard Caussé a influencé, par son jeu unique et son aura, plusieurs générations de musiciens, devenus, après lui, altistes par vocation.
D’un instrument à la voix intime et au répertoire discret, peu prédisposé, de nature, à faire beaucoup parler de lui, il a su faire cette voix si particulière, reconnaissable entre toutes, et inspirer les plus grands compositeurs de son temps: Henri Dutilleux, Philippe Hersant, Michaël Lévinas, Pascal Dusapin, Hugues Dufour, Betsy Jolas, Wolfgang Rihm, Gérard Pesson… !
Sa défense des répertoires contemporains, dès la fondation de l’Ensemble Intercontemporain, où Pierre Boulez le nomme alto solo, s’accompagne d’une activité pédagogique novatrice reconnue, du Conservatoire Supérieur de Paris, à la Escuela Reina Sofia de Madrid, comme dans de nombreuses masterclasses, à Verbier, Salzbourg, Sienne, Villecroze, Lisbonne, La Havane ou Caracas…
Chef et directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Toulouse, de la Camerata de la Fondation Caja Duero de Salamanque, Gérard Caussé incarne toutes les facettes d’une vie d’altiste hors normes et hors pair, dont témoigne une discographie, sous les plus grands labels, riche de plus de 60 enregistrements salués par le public et la critique, comme la récente transcription des Suites pour violoncelle de Bach à l’alto, entrelacées de poèmes de Rilke, dits par Laurent Terzieff, chez Erato. !
Il partage la scène avec son magnifique Gasparo da Salo, de 1560.
Frank Braley,
directeur musical de l’ORCW – Piano
Frank Braley n’a que 22 ans lorsqu’il se présente pour la première fois à un concours international : le prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique 1991, dont il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Le public et la presse s’accordent d’emblée à reconnaître en lui un « grand » lauréat, aux qualités musicales et poétiques exceptionnelles.
Cette notoriété lui ouvrira la porte des plus grandes salles dans le monde entier. Il se produit avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, l’Ensemble Orchestral de Paris, les Orchestres de Bordeaux, Lille, Montpellier et Toulouse, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de la Radio de Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le London Philharmonic, le BBC Wales Orchestra, le Royal National Scottish Orchestra, le Göteborg Symphony Orchestra, l’Orchestre Royal de Copenhague, les Orchestres de la Suisse Romande et de la Suisse Italienne, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le Baltimore Shymphony Orchestra, le Seattle Symphony Orchestra, le Los Angeles Philharmonic Orchestra… Il joue sous la baguette de chefs comme Charles Dutoit, Armin Jordan, Eliahu Inbal, Kurt Masur, Sir Yehudi Menuhin et Yutaka Sado, entre autres.
Outre son activité régulière de soliste, il se passionne pour la musique de chambre. Il a pour partenaires réguliers Roel Dieltiens et l’Ensemble Explorations, Maria João Pires, Augustin Dumay, Emmanuel Pahud, Renaud et Gautier Capuçon, Paul Meyer, Gérard Caussé, Eric Le Sage, Mischa Maïsky, Yuri Bashmet…
Frank Braley s’enthousiasme aussi pour des projets originaux. Il a notamment participé à une intégrale des sonates de Beethoven, donnée en 2004 au festival de La Roque d’Anthéron, à Paris, à Rome et au Brésil, et reprise en 2005 à Bilbao, Lisbonne et Tokyo.
Sa discographie, saluée par de nombreux prix (Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, « Recording of the month » de Gramophone), est disponible chez Harmonia Mundi, BMG, Virgin Classics et Erato.
Frank Braley est Professeur au Conservatoire de Paris depuis septembre 2011 et Directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie depuis janvier 2014.
Photo © Fabien Monthubert
En passe de devenir l’une des jeunes altistes les plus recherchés du moment sur lascène internationale, Rosalind Ventris a collaboré avec Tabea Zimmermann au Wigmore Hall, avec le Quatuor Arcanto à la Beethovenhaus de Bonn et avec Gerhard Schultz au festival de Salzburg. Elle a donné des récitals dans de nombreux lieux : Royal Festival Hall, Purcell Room, Wigmore Hall, Aldeburgh Festival, la Philharmonie slovaque de Bratislava ou encore Het Concertgebouw Kleine Zaal.
À l’âge de 17 ans, elle a remporté deux prix du concours Lionel Tertis, se produisant par la suite avec l’Orchestre de chambre de l’Union européenne au festival d’Émilie-Romagne en Italie et avec la violoniste Tasmin Little au Royaume-Uni. Elle est également lauréate de l’édition 2013 du concours Tertis (cinq prix incluant le prix du président Iouri Bachmet) et elle a été récompensée par Making Music (AYCA 2016), le Martin Musical Scholarship Fund, MBF, la Kirckman Society et le Countess of Munster Trust.
Passionnée de musique de chambre, Rosalind Ventris est membre du Trio Anima (flûte, alto et harpe) et du tout récent Albion String Quartet (avec Tamsin Waley-Cohen, Emma Parker et Nathaniel Boyd). Elle a joué en direct dans « In Tune », un programme de la Radio 3 de la BBC et elle prépare un enregistrement pour Delphian en septembre 2016, après avoir participé au festival de musique de Marlboro. Rosalind Ventris a étudié la musique à Cambridge. Avant cela, elle a fréquenté l’école de musique et d’art dramatique Guildhall, étudiant auprès de David Takeno, et le New England Conservatory, où elle a suivi les cours de Kim Kashkashian.
Depuis septembre 2016, Rosalind Ventris est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Élisabeth, sous la direction de Miguel da Silva.