(…) En demi-finale, les candidats présentaient un récital de leur choix, et un concerto de Mozart accompagné par !’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Et ce dernier peut devenir une réelle épreuve du feu, devenant parfois discriminant. C’est là l’impact incontestable du travail du chef Vahan Mardirossian qui est parvenu à offrir à chaque candidat le climat et l’influx exacts qu’appelait sa démarche (…)
Le Soir, Serge Martin – Gaëlle Moury, 21/05/24
« Dans un concours, un chef doit suivre et non diriger»
« J’ai l’impression que l’orchestre
joue un peu mieux chaque jour.
Oh, des nuances parfois infimes, mais qui dénotent d’un avancement dans l’intimité qui nous unit »
Vahan Mardirossian dirige l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie depuis janvier 2020. C’est sa deuxième prestation lors des demi-finales du Concours Reine Elisabeth et tout le monde s’accorde à dire, comme l’a souligné Gilles Ledure, président du jury dans ses remerciements de samedi soir, que l’orchestre et son chef ont signé une prestation remarquable, généreuse et attentive (…)
« Ces oeuvres nécessitent évidemment une approche très affutée et subtile. C’est le cas avec le magnifique Trio Karénine et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie conduit par Vahan Mardirossian qui s’impose aujourd’hui comme chef de premier plan. »
Classica, Jacques Bonnaure, décembre 23
Diapasons d’or: vous voulez savoir comment sont conçus ces joyaux ?
Vahan Mardirossian : « Malgré trois langages très personnels, il y avait là des fils conducteurs poétiques : une ode à la nature, un discours parfois pudique, parfois violent, traduisant un instant précis dans l’histoire de chaque auteur, un matériel musical complexe mais qui se transforme en un discours clair et intelligible. Notre désir étant de phraser, de prononcer chaque voix séparément sur un plan horizontal tout en gardant l’unité du discours – réalisation extrêmement délicate. Accompagner, soutenir, parfois diriger les solistes – l’excellent Trio Karénine, en les considérant comme « un » sans oublier tout de même qu’ils sont trois ! – était aussi un défi inspirant. Enfin, par-dessus tout, nous devions combattre la peur de décevoir les.compositeurs présents dans la salle. Imaginez: jouer Mozart face à Mozart… Le doute existe toujours: avons-nous rendu la pensée du créateur à sa juste valeur ? Mais quel privilège de présenter au public, pour la première fois, une œuvre qui vient d’être achevée! C’est sûr, nous faisons un très beau métier. »
Après deux ans d’absence pour cause de pandémie, l’Orchestre royal de Chambre de Wallonie, basé à Mons, a retrouvé la scène internationale. Le week-end dernier, l’ORCW s’est rendu à Toulouse pour un concert qui tenait particulièrement à coeur au chef Vahan Mardirossian, d’origine arménienne. Depuis 26 ans en effet, il participe à une action de bienfaisance en faveur des enfants de son pays et des petits Toulousains.
Télé MB, 12/12/22
Samedi dernier, la Halle aux Grains accueillait !’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) pour un très beau concert pour l’Arménie. Au programme, de la musique arménienne, bien sûr, mais aussi belge et italienne. Dirigés par le chef d’orchestre Va han Mardirossian, les musiciens ont partagé la scène avec deux solistes virtuoses: Jean-Marc Phillips-Varjabédian et Xavier Phillips.
Retour sur une belle soirée caritative. J’ai beaucoup apprécié la bonhomie du chef Mardirossian qui a pris le temps entre chaque morceau d’expliquer au public ce qu’il allait entendre, afin de le rendre plus sensible aux nuances et au sens de cette musique, avec simplicité et humour. On reconnaît bien là la patte belge, que l’on apprécie tant (Lire l’article)
CULTURE Déconfiture.fr, Julien, 12/12/22
A la Halle aux grains, c’est en musique que les Arméniens de Toulouse viennent au secours de l’enfance
L’Amicale des Arméniens de Toulouse Midi-Pyrénées organise son traditionnel concert au profit de l’enfance ce soir vendredi. Elle invite cette année l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, dirigé par Vahan Mardirossian et les solistes Jean-Marc Phillips-Varjabedian, violon et Xavier Phillips, violoncelle (Lire l’article)
La Dépêche, Jean-Marc Le Scouarnec, 09/12/22
« C’est quoi être chef de douze cordes ?
C’est placer le niveau très haut, amener tout le monde au même niveau et transformer l’orchestre en un seul instrument (..) Aussi fort qu’on soit, jouer dans un orchestre est un vrai métier. Et celui-ci exige de la technique, de la passion et un maximum de préparation. Par l’entremise de nos chefs de pupitres, nous avons organisé un recrutement auprès des conservatoires de la FWB. Les jeunes ainsi sélectionnés pourront, à l’occasion, s’intégrer à l’orchestre comme supplémentaires et figurer sur une liste de recrutement. Quand j’étais jeune, je rêvais qu’on me tende la main … » (Lire l’article)
La Libre Belgique, Martine D. Mergeay, 25/10/22
« Pianiste et chef d’orchestre, Vahan Mardirossian est le directeur de l’ORCW.
Nous évoquerons avec lui la nouvelle saison de l’orchestre et les nombreux défis qui se présentent aux musiciens de cette importante phallange nationale. »
MUSIQ3, Chambre avec vue, 27/09/22 – Camille De Rijck reçoit Vahan Mardirossian.
L’ORCW intègre de jeunes talents ! (…) l’orchestre crée cette année son
« académie » pour donner leur chance à des étudiants qui terminent le conservatoire. Ils joueront en concert avec l’orchestre.
« Rien ne remplace l’expérience ! »
« On a commencé une véritable académie pour les jeunes qui vont bientôt être diplômés des conservatoires de Mons, Bruxelles et Namur », explique Vahan Mardirossian. « Notre but est de donner régulièrement, quatre ou cinq fois par an, des concerts avec un orchestre renforcé par ces étudiants. Nous apprendrons à les connaître et eux, à connaître le travail au sein d’un orchestre. C’est très différent de ce que l’on apprend au conservatoire. Au sein d’un orchestre, l’enjeu n’est pas de jouer mieux que les autres, mais de jouer comme les autres. Dans ce domaine, rien ne remplace l’expérience ! Nos 12 musiciens permanents, tous très professionnels, sont en mesure de les conseiller. »
Sudinfo – La Province, Corinne Toubeau, 31/08/22
Le chef Vahan Mardirossian, l’art de la délicatesse.
Une sorte de bonhomie assortie d’une grande délicatesse et d’une manière très fine de s’adapter à chacun des candidats qu’il accompagne : en dirigeant l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Vahan Mardirossian, directeur musical de l’orchestre depuis janvier 2020 et chef pour ces demi-finales du Concours Reine Elisabeth, a mené cette mission compliquée avec brio (…) J’ai réussi à obtenir une souplesse de l’orchestre qui est exemplaire. Il réagit au quart de seconde, donc au moindre petit changement du soliste.
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“The conductor Vahan Mardirossian, the art of delicacy
He has a kind of warmth combined with great delicacy and a very astute way of adapting to each of the candidates he conducts. As the Royal Chamber Orchestra of Wallonia’s musical director (in position since January 2020) and the conductor for the semi-finals of the Queen Elisabeth Competition, Vahan Mardirossian completed this complicated mission with brilliance. He achieved exemplary flexibility in the orchestra, reacting instantly to the slightest change in the soloist’s performance.”
Gabriel Moury, Le Soir, Saturday 21 and Sunday 22 May 2022
Le Soir, Gabriel Moury, sa 21 et di 22/05/2022
Puisque vous avez du talent
MUSIQ3 – Classique, 22/05/2022
Réalisation et présentation : Laurent Graulus et Gwenn Lucas
Interview de Vahan Mardirossian, Directeur musical et chef d’orchestre, d’Anne Pingen, altiste, et de Jean-Frédéric Molard, Concertmeister
- Je faisais remarquer qu’il y avait autant de concertos de Haydn que de violonistes présents
- Anne Pingen : C’est ça qui fait la richesse de l’oeuvre, c’est ça qui fait qu’elle est toujours contemporaine puisqu’elle est toujours revisitée d’une manière ou d’une autre. Sans quoi ce serait terriblement lassant. Je trouve qu’ici, on en entend des versions très différenciées et qui ont toutes leur intérêt. Et je pense qu’il n’y en a aucune à négliger.
- En même temps, pour vous, c’est important d’épouser l’esthétique que quelqu’un vous propose, même si ce n’est pas complètement la vôtre ?
- Anne Pingen : Que ce soit la nôtre ou pas n’a aucune importance, en réalité. On n’est là pour les aider, pour jouer avec eux d’abord. Il est évident que quelque fois, on est plus porté vers telle ou telle manière de jouer, mais c’est tout à fait secondaire par rapport à notre fonction ici.
- Ce qui est très beau dans un petit ensemble comme cet Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, c’est que Vahan Mardirossian me disait que parfois vous lui donniez des idées. Il disait « Tiens, je ne l’ai pas eue. Je la prends ». Jean-Frédéric, vous pouvez nous expliquer? On n’imagine pas ça dans un grand symphonique avec 100 musiciens., qu’un maestro se laisse influencer.
- Jean-Frédéric Molard : Dans un symphonique, ce serait vite l’anarchie avec le nombre de musiciens qui’ il peut y avoir. Ici, on n’est quand même vraiment à mi-chemin avec la musique de chambre. Et donc, on a parfois de vrais relations, de vrais échanges de chambristes, comme on pourrait avoir dans un quintette avec clavier, Vahan Mardirossian étant pianiste, et on échangerait sur telle nuance, tel ralenti, tel coup d’archet. Vahan ne connaissant pas vraiment les cordes au niveau des coups d’archet, on peut donner aussi notre avis sur les impulsions qu’il veut donner et la manière dont on peut y arriver. Et c’est vrai que c’est un vrai échange de chambriste.
- Qui dit partie concerto dit accompagnement de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et de son chef Vahan Mardirossian. Je suis allé ile rencontrer pour discuter avec lui de son rôle et de cette responsabilité qui lui incombe de diriger ces 24 demi-finalistes.
- Vahan Mardirossian : La responsabilité est énorme. Et je dis chaque fois aux candidats que je rencontre avant le concours « Attention, il ne faut pas que ce soit vous qui nous suiviez, il faut que ce soit moi qui vous suive, ça, c’est la première règle. Si jamais j’ai une petite défaillance, que je ne prends pas le bon tempo qui est le vôtre, changez le tout de suite, on va s’adapter assez rapidement. Deuxièmement, on a un petit quart d’heure de rencontre avant la répétition avec le soliste. Pendant ce temps-là, on essaie de voir les petits endroits dangereux, de quelle manière il les aborde, etc. Et ensuite, le reste se fait pendant les répétitions en écoutant. Parce qu’il est vrai que 24 candidats qui jouent 2 concertos… on va avoir 24 versions différentes de ce concerto, et il faut que nous soyons extrêmement souples, qu’à la seconde on réagisse et qu’on devine ce qu’il va faire par la suite. Parce que c’est vrai que pour eux, c’est très bien de répéter, mais pour l’orchestre, en fait, entre le moment où l’on répète et le lendemain où l’on joue, on a répété avec 4 autres candidats. Toutes les versions sont mélangées dans nos têtes. Donc, on est en train d’improviser, entre guillemets, en écoutant, en essayant de se rappeler. Et puis, j’ai quelques petites marques, j’ai une partition par candidat, ça, ça vous facilite la tâche. Et je fais quelques marques par rapport à ma propre compréhension de l’oeuvre, je marque « plus lent », « plus vite », etc, juste pour essayer de comprendre que moi j’auras pris ce tempo-là … alors je marque que ce candidat joue un peu plus vite par rapport à ce que moi j’aurais fait. Donc, comme ça, j’arrive à peu près à trouver son tempo.
(…) Une fois de plus, on ne peut qu’admirer la souplesse et l’agilité avec laquelle le chef arménien Vahan Mardirossian adapte sa direction aux intentions de chaque candidat (…)
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“… Once again, you can have nothing but admiration for the flexibility and agility with which the Armenian conductor Vahan Mardirossian adapts his direction of the orchestra to suit the intentions of each candidate …”
Le Soir, Serge Martin, 20/05/22
Le chef d’orchestre n’a pratiquement connu que le confinement
« … nous continuons à travailler. Nous avons diffusé des concerts en streaming et sur la télévision locale, Télé MB. Nous enregistrons. Mais nous avons besoin de retrouver le public, c’est lui qui fait le concert »
DH, G. La, 18-19 avril 2021
Vahan Mardirossian, le concert et « l’after »
« Vahan Mardirossian est depuis 2020 à la tête de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et chef principal du City Chamber Orchestra de Hong Kong, après avoir dirigé l’Orchestre de Caen pendant de nombreuses années. Figure majeure de la musique en Arménie, son pays natal, pianiste virtuose et fantasque, il a accompagné le violoniste Ivry Gitlis sur les routes, durant les 20 dernières années de sa vie. Est-ce auprès du vénérable maître, artiste exceptionnel, qu’il a acquis cette profondeur musicale et ce sens acéré de l’analyse ? Pour l’heure, il évoque la direction de l’orchestre Royal de Chambre de Wallonie, les défis et l’étonnante vitalité de cet ensemble. »
Classicagenda, interview par Flore Védry-Roussev, 15 mars 2021
Un nouveau Chef pour Mons
Sur RCF Radio, dans l’émission « La musique ans tous ses états », Franck Ciup revient sur le chef d’orchestre de Mons et de Hong-Kong, un pianiste virtuose consacré.
RCF Radio, 5 janvier 2021
#CLASSIQUE #LEMOT DU CHEF
Une interview très instructive de Vahan Mardirossian, réalisée par Télé MB pour le 3e volet de l’émission #CLASSIQUE, diffusée le 19/11/2020. Pour lui, il ‘n y a pas de musique classique, seulement de la bonne et de la mauvaise musique. Il écoute notamment EMINƎM (Eminem), qu’il apprécie pour sa recherche de sons, de paroles, d’atmosphère et son inventivité. Avec beaucoup de simplicité et une pointe d’humour, il explique ce qu’est la direction d’orchestre et nous parle du rôle du Directeur musical et du chef principal, fonctions cumulées dans son cas. Vahan Mardirossian dit comment il envisage sa fonction, le répertoire qu’il compte mettre à l’honneur pendant les cinq années de son mandat, et son désir de faire partager sa passion au plus grand nombre.
23/10/2020 – Le nouveau Directeur musical, Vahan Mardirossian, prend officiellement les rênes de l’ORCW lors d’un concert en hommage à Henry Vieuxtemps, avec Alexander Markov en soliste.
RTBF, Thierry Vangulick
« Vahan Mardirossian est à la fois excité et heureux à quelques heures de son premier concert en tant que nouveau Directeur artistique de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie.
- C’est un orchestre magnifique. Même notre soliste est très étonné. C’est un orchestre petit de taille, mais il arrive et il dit : « j’ai l’impression qu’ils sont cinquante ! ». Il y a un tel son qui émane de cet orchestre. Il est prêt, il est magnifique.
Un premier concert dédié à Henry Vieuxtemps, l’un des plus grands violonistes de son époque, dont on fête le bicentenaire à travers ce concerto n°7, avec en soliste Alexander Markov dont le père avait déjà joué cette oeuvre en Belgique voici 50 ans.
Pour Mardirossian l’arménien, un orchestre belge se doit de mettre en valeur les musiciens belges.
- Henry Vieutemps était l’un des plus grands noms du 19e siècle. C’est un wallon, moi je suis arménien, l’orchestre est également belge. C’est très important que lorsqu’on arrive dans un pays, déjà soi-même de connaître tous les trésors de ce pays, et puis de les mettre en valeur, parce que qui mieux qu’un orchestre belge va jouer la musique belge, par exemple.
Et il jouera ce soir à la salle Arsonic à Mons face à un public réduit pour cause de Covid, mais heureux de pouvoir partager un moment à coup sûr exceptionnel ».
Henry Vieuxtemps – 200 ans !
L’ORCW, Vahan Mardirossian et Alexander Markov
Le 23 octobre 2020, en la salle Arsonic à Mons, Vahan Mardirossian a officiellement pris les rênes de l’ORCW au cours d’une soirée consacrée à Henry Vieuxtemps, à l’occasion de son bicentenaire.
Photos © Rino Noviello
Ce concert a été capté en direct par MUSIQ’3 : https://www.rtbf.be/auvio/detail_concert?id=2695341
#CLASSIQUE – Magazine proposé par Télé MB tous les 3e samedis du mois – Emission du 19/11/2020
Télé MB et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie proposent le magazine #CLASSIQUE tous les troisièmes samedis du mois. Le nouveau Directeur musical et Chef de l’Orchestre Vahan Mardirossian explique comment il est arrivé à Mons, quelles ont été ses premières impressions au contact du groupe de musiciens et fait un retour sur ses débuts internationaux en tant que pianiste, puis en tant que Chef.
Après 6 mois d’absence suite à la crise sanitaire, l’orchestre a repris les répétions sous la direction de Vahan Mardirossian.
Premières répétitions à l’ORCW
C ‘est un grand jour pour les musiciens de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie puisqu’ils entament leurs premières répétitions avec leur nouveau directeur musical Vahan Mardirossian. Dés répétitions qui auraient du débuter au mois de mars mais qui ont du être postposées en raison de la pandémie de covid. Et bien que les prochaines dates de concert ne soient pas garanties, il était important pour les musiciens de reprendre malgré tout le travail.
Télé MB, 19/08/2020
« 6 mois sans jouer ! Une expérience éprouvante pour les douze musiciens de l’Orchestre de chambre de Wallonie. Une expérience qui a pris fin cette semaine avec la reprise des répétitions en présentiel. Un moment d’autant plus attendu que c’était aussi la première fois que Varan Mardirossian le nouveau directeur artistique de l’orchestre dirigeait l’ensemble. Avec pour objectif un premier concert dans une saison complètement chamboulée ».
RTBF, La Prem1ère, Vivacité – Reportage Thierry Vangulick
« L’ORCW vibre à nouveau, et c’est sous la baguette d’un nouveau chef. Vahan Mardirossian est devenu le nouveau directeur musical de l’orchestre en janvier. Mais il n’a pu mener ses premières répétitions que lundi. « Après cette longue interruption, j’étais très heureux de pouvoir commencer ce travail. On comprend à quoi on sert. Si on enlève à un musicien la musique et la scène, il n’y a plus aucune raison de vivre. Le public a aussi besoin de cette nourriture spirituelle, sinon il reste toujours sur sa faim, même le ventre rempli. J’ai d’ailleurs hâte d’être à la chapelle musicale Reine Elisabeth le 27 août pour notre premier concert. »
Pour lire l’article et voir la vidéo, cliquez ICI
DH Mons, G.La, 19/08/2020
« La musique résonne à nouveau dans les Iocaux montois de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Les répétitions ont repris lundi, après six longs mois d’interruption. Jamais l’ORCW n’avait été aussi longtemps réduit au silence en 62 ans d’existence. C’est peu de l’écrire, les mines des musiciens ayant retrouvé le chemin des pupitres étaient radieuses lorsque nous les avons rencontrés ce mercredi à Mons (…) L’ORCW retrouvera la scène à Waterloo pour commencer, mais d’autres dates suivront., notamment à Arsonic à Mons. »
Pour lire l’article, cliquez ICI
DH Mons, G.La, 20/08/2020
« Un mot sur cet orchestre de chambre de Wallonie que vous commencez à connaitre ?
Un mot: étonnant! Au-delà de l’immense remerciement que je dois à tous mes prédécesseurs à la tète de cet orchestre: Augustin Dumay, Frank Braley… qui ont fait un travail remarquable, je trouve ici un orchestre qui a une identité sonore que j’ai rarement entendue. C’est un orchestre petit: la base est de 12 musiciens, on monte jusqu’à 20, 21… Pourtant il donne une sonorité que je n’arrive pas toujours à obtenir avec des orchestres de 40 !
Chaque musicien est impliqué, aucun ne lait de la figuration. Et puis, ils aiment ce qu’ils font. Ce sont eux qui m’ont demandé de reprendre le travail le plus vite possible en m’écrivant une lettre tous ensemble! «
Pour lire l’article, cliquez ICI
Sud Presse, La Province, Corinne Toubeau, 20/08/2020
Rencontre avec Vahan Mardirossian : « L’ORCW, un orchestre populaire, proche de vous ! »
Télé MB, Les infos
« Voilà un slogan clair pour le nouveau directeur musical de l’ORCW, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Vahan Mardirossian, invité dans Les Infos ce mardi 30 juin, est venu nous présenter sa philosophie. Ce Parisien a pris ses fonctions en janvier dernier dans un contexte particulier avec l’arrivée du Covid-19. Mais son ambition est intacte. A présent domicilié à Mons, dont il est visiblement tombé sous le charme, le directeur musical veut attirer un maximum de gens aux représentations de l’ORCW. Il nous explique pourquoi sur notre plateau… »
Télé MB, Les infos, Julien Flament, 30/06/2020
(Pour consulter ou télécharger la brochure, cliquez ICI ou sur l’image ci-contre)
L’ EDITO DE VAHAN MARDIROSSIAN
« Ecrire son premier édito en ce temps tumultueux n’est pas une chose aisée. Alors que nous venons de traverser une période particulièrement difficile pour l’art et l’humanité tout entière, nos équipes ont continué le travail pour assurer à notre public une saison de très grande qualité, éclectique, avec des découvertes émotionnelles et des œuvres appréciées : tout ce dont nous avons besoin en ce moment.
L’accent a été mis sur nos compositeurs et solistes, tels Henry Vieuxtemps, Eugène Ysaÿe, Joseph Gehot, Guillaume Lekeu, le Quatuor Alfama, Bernard Carlier, l’Ensemble vocal Le Petit Sablon et ses solistes, Tatiana Samouil, Eliane Reyes, sans oublier bien entendu les classiques et les incontournables. Mon quinquennat en tant que Directeur musical sera également marqué par la redécouverte de l’intégrale des Symphonies pour cordes de Mendelssohn.
Nous vous proposons de vivre votre soirée musicale autrement. Les concerts seront désormais d’une durée d’une heure et sans entracte. Ils seront suivis d’afters pendant lesquels des surprises artistiques ou autres vous seront offertes.
Par ailleurs, nous avons une réelle envie d’aller chercher notre public là où il se trouve, sans attendre qu’il nous découvre dans nos lieux de concerts habituels. De ce fait, nous allons nous déplacer dans des endroits insolites et explorer de nouveaux lieux de représentations.
En tant que nouveau directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, j’ai le devoir de poursuivre le travail de mes illustres prédécesseurs. Je les remercie de tout cœur pour l’héritage qu’ils m’ont laissé. Je suis extrêmement ému de prendre le relais de quelques-uns de mes héros de toujours, Lola Bobesco, Philippe Hirshhorn, Augustin Dumay et Frank Braley. J’espère très sincèrement être leur digne successeur.
Je terminerai mes propos en laissant la place à la musique car quand le monde arrête de tourner rond, il ne peut être sauvé que par la beauté et l’art.
Que notre voyage musical et artistique commence !!!
Vahan Mardirossian
Directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
2020 > 2024
Après 6 mois d’absence suite à la crise sanitaire due au covid-19, l’orchestre a repris les répétions sous la direction de Vahan Mardirossian.
Premières répétitions à l’ORCW
C ‘est un grand jour pour les musiciens de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie puisqu’ils entament leurs premières répétitions avec leur nouveau directeur musical Vahan Mardirossian. Dés répétitions qui auraient du débuter au mois de mars mais qui ont du être postposées en raison de la pandémie de covid. Et bien que les prochaines dates de concert ne soient pas garanties, il était important pour les musiciens de reprendre malgré tout le travail.
Télé MB, 19/08/2020
« 6 mois sans jouer ! Une expérience éprouvante pour les douze musiciens de l’Orchestre de chambre de Wallonie. Une expérience qui a pris fin cette semaine avec la reprise des répétitions en présentiel. Un moment d’autant plus attendu que c’était aussi la première fois que Varan Mardirossian le nouveau directeur artistique de l’orchestre dirigeait l’ensemble. Avec pour objectif un premier concert dans une saison complètement chamboulée ».
RTBF, La Prem1ère, Vivacité – Reportage Thierry Vangulick
« L’ORCW vibre à nouveau, et c’est sous la baguette d’un nouveau chef. Vahan Mardirossian est devenu le nouveau directeur musical de l’orchestre en janvier. Mais il n’a pu mener ses premières répétitions que lundi. « Après cette longue interruption, j’étais très heureux de pouvoir commencer ce travail. On comprend à quoi on sert. Si on enlève à un musicien la musique et la scène, il n’y a plus aucune raison de vivre. Le public a aussi besoin de cette nourriture spirituelle, sinon il reste toujours sur sa faim, même le ventre rempli. J’ai d’ailleurs hâte d’être à la chapelle musicale Reine Elisabeth le 27 août pour notre premier concert. »
Pour lire l’article et voir la vidéo, cliquez ICI
DH Mons, G.La, 19/08/2020
« La musique résonne à nouveau dans les Iocaux montois de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Les répétitions ont repris lundi, après six longs mois d’interruption. Jamais l’ORCW n’avait été aussi longtemps réduit au silence en 62 ans d’existence. C’est peu de l’écrire, les mines des musiciens ayant retrouvé le chemin des pupitres étaient radieuses lorsque nous les avons rencontrés ce mercredi à Mons (…) L’ORCW retrouvera la scène à Waterloo pour commencer, mais d’autres dates suivront., notamment à Arsonic à Mons. »
Pour lire l’article, cliquez ICI
DH Mons, G.La, 20/08/2020
« Un mot sur cet orchestre de chambre de Wallonie que vous commencez à connaitre ?
Un mot: étonnant! Au-delà de l’immense remerciement que je dois à tous mes prédécesseurs à la tète de cet orchestre: Augustin Dumay, Frank Braley… qui ont fait un travail remarquable, je trouve ici un orchestre qui a une identité sonore que j’ai rarement entendue. C’est un orchestre petit: la base est de 12 musiciens, on monte jusqu’à 20, 21… Pourtant il donne une sonorité que je n’arrive pas toujours à obtenir avec des orchestres de 40 !
Chaque musicien est impliqué, aucun ne lait de la figuration. Et puis, ils aiment ce qu’ils font. Ce sont eux qui m’ont demandé de reprendre le travail le plus vite possible en m’écrivant une lettre tous ensemble! «
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Sud Presse, La Province, Corinne Toubeau, 20/08/2020
« Un orchestre populaire, proche de vous » !
« Voilà un slogan clair pour le nouveau directeur musical de l’ORCW, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Vahan Mardirossian, invité dans Les Infos ce mardi 30 juin, est venu nous présenter sa philosophie. Ce Parisien a pris ses fonctions en janvier dernier dans un contexte particulier avec l’arrivée du Covid-19. Mais son ambition est intacte. A présent domicilié à Mons, dont il est visiblement tombé sous le charme, le directeur musical veut attirer un maximum de gens aux représentations de l’ORCW. Il nous explique pourquoi sur notre plateau… »
Télé MB, Les infos, Julien Flament, 30/06/2020
Voici la première réaction de Vahan Mardirossian à sa désignation à la direction musicale de l’ORCW : « Tout grand voyage commence par un premier pas. Ce pas, je l’ai fait en mai dernier grâce à l’invitation de Frank Braley à me produire avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. J’ai encore des souvenirs intacts de cette rencontre avec l’Orchestre ; il y avait tout ce dont un chef peut rêver : l’envie de faire de la belle musique, l’approche très professionnelle du travail et bien sûr, la sympathie des musiciens ce qui me permet aujourd’hui de penser que je vais travailler avec un orchestre d’amis musiciens, d’artistes. Je suis heureux et honoré d’être le nouveau Directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et je vais faire tout mon possible pour continuer le travail entamé par mes prédécesseurs sur le chemin de l’excellence et de la reconnaissance. Que le voyage commence ! »
Vahan Mardirossian : « La musique est mon oxygène et ma raison de vivre. »
Vahan Mardirossian, comment êtes-vous venu à la musique ?
Selon les dire de ma mère, dès ma naissance je m’endormais avec la musique de Mozart. Je me rappelle que dès que j’ai su faire fonctionner tout seul le disque platine, vers l’âge de deux-trois ans, je faisais tourner en boucle le concerto pour violon de Mendelssohn sous les doigts de Heifetz et la 5e symphonie de Beethoven par Furtwängler.
Mon père, radio-physicien, désirait que je fasse les études scientifiques et que m’engage dans une carrière en suivant ses pas. En remarquant que je chantais juste pour un enfant, ma mère – qui étant petite n’avait pas eu la chance que ses parents la poussent vers les métiers artistiques, alors qu’elle était très douée – m’a emmené dans une école de musique, dans le but que j’acquière une culture musicale et non pour devenir professionnel. Après cela, tout est allé très vite. Premier concert et une tournée à travers l’Arménie trois mois plus tard (avec les élèves de l’école) et premier récital complet neuf mois après avoir commencé le piano.
Moi – je voulais devenir chef d’orchestre, j’étais impressionné par les orchestres que je voyais à la télé et dans les salles de concerts, mais on m’avait expliqué que pour cela il fallait apprendre un instrument. Du coup, comme nous avions un piano à la maison, on m’a inscrit dans la classe de piano. Par la suite j’ai appris également le hautbois pour avoir une idée ce qu’est un instrument à vent.
Que représente la musique pour vous ?
Mon oxygène et ma raison de vivre.
Pouvez-vous nous parler de votre histoire avec la musique depuis vos 7 ans, de vos expériences de concertiste, de votre développement en tant que chef d’orchestre et directeur musical ?
Comme j’ai dit précédemment, je me suis retrouvé sur une scène très rapidement. Je me rappelle encore le bonheur que j’ai eu de jouer devant les gens. Je n’avais pas peur du tout et j’étais très fier qu’à la fin le public m’ait applaudi. Je crois que c’est à ce moment que j’ai compris que je voulais faire de la musique mon métier, en me disant que je ne trouverais aucun autre métier dans lequel une fois que vous avez terminé de travailler on vous applaudit. Depuis ce jour, j’ai été très souvent sur une scène, j’ai fait mon premier récital, mes débuts avec l’Orchestre de Chambre des Jeunes (dont des années plus tard je suis devenu le Directeur Musical), gagné quelques concours des jeunes interprètes et jeunes compositeurs, représenté l’Arménie à travers les tournées dans les pays de l’ex-URSS. La musique est mon oxygène et ma raison de vivre.
Vers 14 ans, j’avais monté avec mes amis l’Orchestre de Chambre des Jeunes, qui a très rapidement été pris sous l’aile de Centre Culturel d’Erevan. C’est ainsi que j’ai été embauché comme directeur musical de cet orchestre, alors que j’étais encore écolier. L’orchestre a existé jusqu’à mon départ pour la France trois ans plus tard.
Comment abordez-vous une partition? Vous écoutez ? Vous vous faites votre propre vision sans écouter?
Il est très important pour moi d’apprendre une œuvre par le biais de la partition, car dans ce cas je suis en lien direct avec l’auteur – personne ne m’impose sa vision de l’œuvre. Par la suite, une fois que je la maitrise, j’aime bien d’écouter plusieurs versions pour voir ce que les autres ont trouvé dans ces pages. Ce qui est impressionnant, c’est de voir la diversité des lectures du même texte par des personnes différentes. C’est là la vraie richesse de notre métier. Je peux m’inspirer des idées des autres et, après les avoir digérées, faire une autre version – la mienne.
Faites-nous découvrir l’Arménie, votre Arménie?
La mémoire de mon ordinateur ne suffirait pas pour vous parler de l’Arménie. Je pourrais vous dire que c’est le berceau de la chrétienté, un pays magnifique où on peut encore voir des vestiges d’une civilisation ancienne à côté des constructions modernes, je pourrais vous montrer les photos de mont Ararat sur lequel serait enterrée l’arche de Noé, je pourrais vous expliquer le goût de l’abricot et des fruits en général, je pourrais vous parler du soleil et des montagnes… tout cela ne sera qu’une pâle copie de ce que vous pourriez voir une fois sur place. Le mieux – c’est de la visiter.
Votre développement et votre expérience dans les pays asiatiques et la toute dernière à Hong Kong ?
Mon premier voyage en Asie a eu lieu dans les années 2000, quand j’ai foulé le sol du Japon. Impressionnant. Depuis, je retourne là-bas avec un plaisir inimaginable. Je suis tout simplement heureux dans ce pays. Tout m’étonne là-bas. La plus petite ville de province a des salles de concert incroyables, des orchestres, un public fidèle et attentif. J’ai fait mes premières tournées en tant que pianiste et, petit-à-petit, j’ai bifurqué sur la direction d’orchestre. Aujourd’hui j’effectue 3-4 voyages par an au Japon pour travailler avec des orchestres majeurs du pays.
Hong Kong, c’est différent. J’ai visité Hong Kong pour la première fois l’année dernière pour diriger le City Chamber Orchestra of Hong Kong. Très récemment, j’ai reçu la proposition de devenir leur chef principal, ce que j’ai accepté avec plaisir. C’est encore tout nouveau pour moi et je pourrai vous en parler plus un peu plus tard.
Votre découverte de la France et de la francophonie, du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP )?
Mon avion à atterri à Paris le 14 octobre 1992. C’était mon premier voyage en France et je ne l’ai plus jamais quittée. La France m’a accueilli et est devenue ma deuxième patrie. Vu mon jeune âge (17ans), je n’ai pas eu de difficulté à m’imprégner de la culture française, de ses traditions, de sa langue. Depuis mon enfance, je suis très intéressé par l’histoire de France, j’avais lu tout Dumas, tout Jules Verne (en russe bien sûr), je connaissais la vie des Rois de France… Donc vous comprendrez très aisément mon excitation quand je me suis retrouvé en plein cœur de Paris, dans le jardin des Tuileries – d’un côté le Louvre, de l’autre la place de la Concorde – la tour Eiffel au loin…
J’ai été reçu au Conservatoire Supérieur de Région de Paris dans la classe de piano d’Olivier Gardon, puis un an plus tard dans la classe de Jacques Rouvier au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Trois ans plus tard, après avoir obtenu le premier prix de piano, j’ai intégré la classe de perfectionnement : deux ans d’études.
Pourquoi vouloir être Directeur musical ?
Fort de vos expériences passées… quels sont vos rêves pour l’ORCW, pour ses musiciens?
J’ai toujours aimé construire quelque chose. Le travail de Directeur musical est très différent de celui d’un chef invité, qui ne construit rien. Il arrive, on lui fournit le matériel (l’orchestre), il essaye de faire de son mieux avec et il s’en va. Si l’orchestre ne joue pas bien une semaine après, c’est n’est plus son problème.
Le Directeur musical, c’est différent. Le travail de Directeur musical est un travail de fond. Tout est fait dans la durée, tout est pensé pour le futur, tout est construit. Et c’est extrêmement jouissif de chercher des solutions aujourd’hui pour que demain ça aille mieux. Ces 9 derniers années, j’ai été chef principal de l’Orchestre de Caen et le Directeur musical de l’Orchestre National de Chambre d’Arménie, et je me sentais avec eux en famille, donc responsable.
Je désirerai avoir les mêmes relations avec les musiciens de l’ORCW que j’ai eu avec eux. Nous allons former une unité ensemble. Nous allons être « un » et nous entraider mutuellement. J’ai encore tant de choses à apprendre, et j’espère que l’orchestre me donnera de quoi réfléchir, de quoi chercher et de quoi s’améliorer.
(Photo : Vahan Mardirossian © V. Mardirossian)
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